Le chef du Minjoo, Lee Jae-myung, a été acquitté en appel dans l'affaire de violation de la loi sur les élections aux fonctions publiques. La Haute Cour de Séoul a annulé, cet après-midi, la peine d’un an de prison avec sursis de deux ans prononcée en première instance.
La justice a estimé que ses propos, selon lesquels il ne connaissait pas Kim Moon-ki, ancien cadre de la Seongnam Development Corporation (SDC) et que le changement de destination du site de l’Institut coréen de recherche alimentaire (KFRI) à Seongnam avait été effectué sous pression du ministère du Territoire, des Infrastructures et des Transports, ne constituaient pas de fausses informations.
Pour rappel, le dirigeant du parti de centre-gauche avait été inculpé en septembre 2022 pour ce motif, alors qu’il était candidat à la présidentielle. Si la Cour d’appel avait prononcé une peine de prison avec sursis, confirmée ensuite par la Cour suprême, il aurait perdu son mandat de député et n’aurait pu se présenter à des élections. Dont la prochaine présidentielle, où il sortirait gagnant d’après les sondages, qui pourrait bientôt avoir lieu si le chef de l’Etat Yoon Suk Yeol, suspendu de ses fonctions, est destitué.
En sortant du tribunal, Lee Jae-myung a déclaré aux journalistes qui l’attendaient qu’il remerciait les juges d’avoir rendu un verdict basé sur la vérité et la justice. Avant d’ajouter que le Parquet devrait se repentir et arrêter d’épuiser la puissance nationale pour rien. Alors qu’il devait penser à améliorer la qualité de vie des citoyens.
Pour le camp d’opposition, cet acquittement est la victoire du principe et du bon sens. En revanche, ce résultat est regretté par le Parti du pouvoir du peuple (PPP), la formation présidentielle.