En Corée du Sud, une polémique est née de l’installation par la Chine d’un ouvrage en acier dans la zone de mesures provisoires (PMZ) entre les deux pays.
A ce sujet, l'ambassade de Chine en Corée a publié, mercredi, un communiqué dans lequel elle affirme que l'ouvrage en question est une installation destinée à l’aquaculture en mer profonde, conforme à la législation chinoise et internationale. Avant d’ajouter que cette mesure ne viole pas l'accord de pêche entre les deux nations et n'affecte pas les droits et les intérêts de son voisin. Pour rappel, l’empire du Milieu avait installé deux structures identiques entre avril et mai 2024 et avait prévu d'en ajouter un troisième au début de l’année, ce que le gouvernement sud-coréen avait détecté.
Néanmoins, Séoul ne peut s'opposer frontalement à leur installation étant donné qu’elle négocie avec Pékin pour définir la ligne de délimitation de la zone économique exclusive (ZEE) en mer Jaune. Dans la PMZ établie en 2000, les activités de pêche y sont autorisées pour les deux pays. Cependant, l’accord ne contient aucune disposition spécifique concernant l'installation d’ouvrages.
La Corée du Sud a déclaré qu’elle continuerait de réagir activement pour protéger ses droits maritimes.