Chang Je-won, ancien député du Parti du pouvoir du peuple (PPP), a été retrouvé mort lundi vers 23h40, dans un immeuble à Séoul. Il faisait l’objet d’une enquête de la police pour violence sexuelle envers sa secrétaire. Une lettre, vraisemblablement écrite par lui-même, a été découverte sur les lieux. Aucun indice suggérant un homicide n’a été trouvé, selon la police.
L’homme politique était soupçonné d’avoir agressé sexuellement, en novembre 2015, sa secrétaire de l’époque, dans un hôtel de la capitale, alors qu’il était vice-doyen d’une université à Busan, dans le sud-est du pays. L’ex-député, élu à trois reprises, avait publié sur ses réseaux sociaux un message dans lequel il niait toutes les allégations. Il aurait également démenti, au cours de l’enquête, l’ensemble des faits qui lui étaient reprochés.
Cependant, l’avocate de la plaignante avait indiqué hier avoir remis à la police les résultats de l’analyse d’échantillons contenant de l’ADN, ainsi qu’une vidéo enregistrée immédiatement après les faits. Elle avait par ailleurs prévu de tenir une conférence de presse ce matin, mais l’a annulée à la suite de l’annonce du décès.