Le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (USCBP) a annoncé jeudi dernier, mettre l’embargo sur le sel de mer, produit par la ferme de sel de Taepyeong. Le service américain a justifié cette mesure « au regard des informations fiables selon lesquelles la première saunerie sud-coréenne aurait eu recours au travail forcé ».
L'USCBP précise que l’entreprise sud-coréenne avaient commis des actes interdits par l'Organisation mondiale du travail. Il s'agit de conditions de travail dures, de violences physiques ou encore de la mise en servitude par les dettes.
Susan Thomas, responsable intérimaire du commerce extérieur du gouvernement américain, a souligné que les biens produits dans ces conditions n'auraient pas leur place sur le sol de son pays. Et d'ajouter que la lutte contre le travail forcé garantit la concurrence équitable aux industriels locaux.
Jusqu’ici, Washington a pris cette mesure à l'égard de douze pays, dont la Chine et la Somalie. C'est la première fois que la Corée du Sud est concernée.