Le désormais ex-président de la République reste cloîtré dans la résidence présidentielle depuis vendredi dernier, le jour où sa destitution a été confirmée par la Cour constitutionnelle. Il n'a toujours pas exprimé sa volonté d'accepter le jugement.
Hier, dans un message transmis à ses avocats, Yoon Suk Yeol s'est dit reconnaissant et désolé à l'encontre de « l'Association contre la destitution de Yoon » et a remercié ses soutiens, qui avaient « lutté pour la liberté ainsi que la souveraineté, marquant ainsi l'histoire du pays ». Il a également adressé à ses jeunes partisans des mots de consolation et d'encouragement, ajoutant qu'il « serait toujours à côté d'eux ».
Par ailleurs, Yoon quittera la résidence présidentielle en milieu de semaine pour retourner à son domicile, situé dans l'arrondissement de Seocho à Séoul. Il bénéficiera de la sécurité rapprochée, autorisée par la loi pour un président destitué.
Sa résidence personnelle se trouvant dans un complexe d’appartements, le service de sécurité devra s'organiser de manière à minimiser les désagréments pour les habitants du même immeuble. En général, une soixantaine d'agents sont mobilisés pour protéger les anciens chefs de l'Etat, destitués ou non.