La Chine a exprimé son souhait de voir le maintien de la stabilité politique et sociale en Corée du Sud après la confirmation, vendredi dernier, de la destitution de Yoon Suk Yeol par la Cour constitutionnelle.
En répondant aux questions de l'agence de presse Yonhap lundi, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a indiqué que Pékin avait pris note de la décision de la justice sud-coréenne. Tout en soulignant qu'il s'agissait d'une affaire intérieure, Lin Jian a déclaré que son gouvernement espérait que Séoul poursuivrait son programme politique intérieur de manière ordonnée et maintiendrait sa stabilité politique et sociale.
La voix de la diplomatie chinoise a également affirmé que les deux nations étaient de proches voisines et des partenaires de coopération indissociables. Avant d'indiquer que la politique de Pékin à l'égard de Séoul était axée sur la continuité, la stabilité et la certitude. Jian a ajouté que la Chine était prête à travailler avec la Corée du Sud pour honorer l'engagement pris lors de l'établissement des relations diplomatiques, préserver le bon voisinage et les liens amicaux, œuvrer pour le bénéfice mutuel et promouvoir le développement sain et stable du partenariat de coopération stratégique.
Depuis la déclaration de la loi martiale de Yoon le 3 décembre, l'empire du Milieu s'était abstenu de commenter la situation. Il avait néanmoins exprimé son mécontentement lorsque l’ex-président avait évoqué une affaire présumée d'espionnage chinois, lors d'un discours adressé à la population, pour justifier sa proclamation.