A l’approche de la présidentielle anticipée du 3 juin, les sondages se multiplient. Selon celui réalisé pour la KBS, plus d’un sud-Coréen sur deux (51 %) est en faveur de l’alternance politique, tandis que 36 % s’y déclarent opposés.
Interrogés sur la décision de la Cour constitutionnelle, qui a validé le 4 avril la destitution de Yoon Suk Yeol, ils sont respectivement 67 et 28 % à la qualifier de bonne et de mauvaise. Les répondants sont 57 % à considérer que Yoon est le premier responsable de sa chute, 38 % en rejettent la responsabilité sur le Minjoo, la principale force de l’opposition lorsque l’ex-président était au pouvoir.
A propos de la révision de la Constitution, l’une des questions qui s’invite dans la campagne présidentielle, plus de 61 % des personnes sondées estiment qu’il faut l’amender.
Toujours selon le même baromètre, 84 % des sud-Coréens déclarent vouloir aller voter pour élire leur nouveau chef de l’Etat. Près de 5 % n’ont pas l’intention de se rendre aux urnes. A la question de savoir pour quel candidat ils pensent voter, si demain est le jour du scrutin, ils sont respectivement 38 et 13 % à évoquer Lee Jae-myung du Minjoo et Kim Moon-soo du Parti du pouvoir du peuple (PPP).
L’enquête a été réalisée par l’institut Hankook Research du 8 au 10 avril, par téléphone, auprès d’un échantillon de 3 000 hommes et femmes de plus de 18 ans à travers le pays. Le taux de confiance est de 95 % et la marge d'erreur, de plus ou moins 1,8 point.