Deux organisations patronales sud-coréennes ont chacune fait un don de 1,5 milliard de wons à la Fondation pour les victimes de la mobilisation forcée par le Japon impérial. Il s’agit de la Chambre de commerce et d’industrie (KCCI) et de la Fédération des industries (FKI), qui regroupe les patrons de conglomérats du pays.
La Fondation en question, qui dépend du ministère de l’Intérieur, a commencé à verser des dédommagements aux victimes sud-coréennes du travail forcé pendant la Seconde Guerre mondiale et pendant la colonisation nippone. Et ce après que Séoul a proposé, en mars 2023, un plan pour régler ce contentieux mémoriel par des contributions volontaires du secteur privé sud-coréen et japonais. Jusqu’à présent, 14 des 15 victimes et leurs familles ont été indemnisées.
L’aciérie sud-coréenne POSCO a contribué à hauteur de 6 milliards de wons, alors qu'aucune entreprise nippone n’a effectué de financement. La Cour suprême avait ordonné, en 2018, aux entreprises concernées de leur verser des compensations. Les ressources de la fondation étaient quasiment épuisées.