La liste des pays sensibles (SCL), annoncée en janvier par le département de l’Energie des Etats-Unis (DOE), entre en vigueur ce mardi. Concernant son inclusion, la Corée du Sud a précisé qu’un peu plus de temps serait nécessaire avant un éventuel retrait de cette classification.
Les ministères sud-coréens des Affaires étrangères, de la Science et des TIC, ainsi que de l’Industrie ont indiqué aujourd’hui qu’ils poursuivaient leurs discussions avec le DOE, notamment par des consultations de travail au niveau des directeurs. Ils ont toutefois précisé que cette question dépend des procédures aux USA. Avant d’ajouter que Washington avait réaffirmé que cette désignation n'affecterait pas les projets actuels ou futurs de coopération en R&D.
Le gouvernement américain a déclaré qu’aucune nouvelle restriction n’était imposée et qu’il continuerait de coopérer étroitement avec son allié dans les domaines scientifique et industriel. Cependant, certains estiment que le traiter de manière similaire à des pays comme la Corée du Nord dans la coopération scientifique pourrait nuire symboliquement à l’alliance bilatérale.
La liste SCL, relevant d'une directive interne du DOE, n'est pas rendue publique. Un responsable sud-coréen a expliqué que Séoul, n'ayant reçu aucune indication contraire, considérait que la liste était appliquée comme prévu.