Malgré les sanctions onusiennes, plusieurs centaines de nord-Coréens travailleraient pour des entreprises russes. Hier, le journal indépendant The Moscow Times a rapporté qu’une vidéo tournée dans un entrepôt de Wildberries, à Moscou, montrait certains d'entre eux portant l’uniforme violet de l’entreprise. D’après la chaîne Telegram Ostorozhno Novosti, ce clip aurait circulé dans un groupe de discussion interne. L'entreprise, fondée par une femme d’origine coréenne, a confirmé mener un projet pilote d’embauche de travailleurs étrangers, sans préciser la nationalité des personnes filmées.
Alors que les liens Moscou-Pyongyang se resserrent, les sanctions du Conseil de sécurité de l’Onu semblent de moins en moins appliquées. La résolution 2375, adoptée en 2017, interdit l’emploi de travailleurs nord-coréens, et une autre imposait leur rapatriement avant la fin de 2019.
De son côté, NK News a révélé que les autorités de Vladivostok avaient diffusé une vidéo montrant des ouvriers supposés nord-coréens sur un chantier local. Si les autorités affirment que des « Coréens » y travaillent légalement, le média américain spécialisé rappelle qu’aucun sud-Coréen ne travaille dans ce secteur, laissant supposer qu’il s’agirait bien des ressortissants du pays communiste. De plus, le clip permet d'entendre un accent typiquement nord-coréen.