La Corée du Sud a officiellement été ajoutée aujourd’hui à la liste des « pays sensibles », établie par le département de l’Energie des Etats-Unis (DOE), comme annoncé en janvier. Séoul avait pris connaissance de cette décision le mois dernier et, malgré une mobilisation de dernière minute, n’a pas réussi à en empêcher l’entrée en vigueur.
Les autorités sud-coréennes ont néanmoins précisé que les discussions restaient ouvertes avec Washington. Elles ont souligné que l’administration américaine avait assuré que cette désignation n’aurait pas d’impact sur la coopération bilatérale en matière de recherche et développement (R&D).
Cependant, les chercheurs sud-coréens devront désormais obtenir une autorisation préalable pour accéder au DOE ou à ses laboratoires affiliés. Quant à leurs confrères américains, ils devront se soumettre à des procédures de sécurité supplémentaires lors de leurs déplacements en Corée du Sud.
L’un des points les plus incertains reste le délai nécessaire à la levée de cette désignation. Lors de la première inscription du pays du Matin clair sur cette liste dans les années 1980, le gouvernement n’avait sollicité son retrait qu’à la fin de 1993. Il avait ensuite fallu près de sept mois pour la levée.