Le président de la République par intérim est contraint d’arrêter la procédure pour pourvoir deux des neuf sièges de la Cour constitutionnelle. Celle-ci a validé, à l’unanimité de ses juges, une demande d’injonction provisoire en ce sens.
Han Duck-soo a désigné, le 8 avril, les candidats à la succession des deux juges de la haute juridiction, qui prennent leur retraite demain. Il s’agit du ministre en exercice de la Législation, Lee Wan-Kyu, et du juge de la Haute Cour de Séoul, Ham Sang-hoon. Cette décision a aussitôt fait réagir les milieux juridiques, qui dénonçaient un abus des pouvoirs propres attribués au chef de l’Etat titulaire, et en réclamaient son retrait.
Le dirigeant intérimaire n’a néanmoins pas reculé. Face à cette intransigeance, dix demandes d’injonction et saisines de la Cour se sont succédé.
Hier, les neuf sages de l’institution ont affirmé que « la nécessité de suspendre l’effet de la désignation est reconnue jusqu’à ce que la Cour se prononce sur le fond ». Han a annoncé prendre acte de leur décision, en attendant le verdict définitif.