Hier, l’unité spéciale d’enquête de la Police nationale a de nouveau échoué à perquisitionner le bureau présidentiel et la résidence officielle située dans le quartier de Hannam à Séoul. Il s’agissait de la sixième descente du genre, effectuée dans le cadre des investigations sur le soupçon d’obstruction à l’arrestation de Yoon Suk Yeol. Le chef de l'Etat destitué est suspecté d’avoir ordonné, en janvier, à Kim Sung-hoon, le numéro deux du Service de sécurité présidentielle (PSS), d’empêcher le Bureau d’enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) d’exercer le mandat d’arrêt à son encontre.
Yoon ne bénéficiant plus de l’immunité présidentielle et Kim ayant manifesté son intention de démissionner, les enquêteurs ont relancé l’opération. Ils ont voulu saisir plus particulièrement le serveur des téléphones sécurisés, via lesquels l’ex-président aurait échangé avant ou après la déclaration de loi martiale, le 3 décembre. Sans succès en raison du PSS qui a de nouveau bloqué l’accès. Celui-ci s’est limité à leur soumettre les documents de son choix.
Echec aussi de la perquisition visant l’ex-ministre de l’Intérieur. Lee Sang-min est soupçonné d’avoir ordonné la coupure d’eau et d’électricité aux sièges de certains médias critiques envers l’administration Yoon, lors de l’imposition du coup de force.