A moins de 50 jours de la présidentielle anticipée, le Parti du pouvoir du peuple (PPP), l'ancienne formation présidentielle, a retenu la semaine dernière huit candidats parmi les onze qui se sont présentés après examen des dossiers. Par la suite, il a organisé deux séances de débats du premier tour le week-end dernier, entre ces huit personnes, réparties en deux groupes.
Le débat pour le groupe B dit « infernal » s'est tenu hier. Les quatre prétendants, les favoris de ces primaires, se sont notamment affrontés au sujet de la destitution de Yoon Suk Yeol, l'ancien président déchu issu du parti conservateur.
Han Dong-hoon, l'ancien patron du PPP, le seul candidat ayant soutenu la destitution de Yoon, a été vivement attaqué par les trois autres. Ces derniers ont rejeté sur l'ancien ministre de la Justice la responsabilité d'avoir démis Yoon de ses fonctions. Ils lui ont ainsi demandé de se retirer de la candidature à la présidentielle.
Quant à la réforme constitutionnelle, Han s'est engagé à réduire, une fois élu chef de l'Etat, le mandat présidentiel à trois ans, contre cinq actuellement. Une proposition consentie par un autre candidat du groupe, Lee Cheol-woo, le gouverneur du Gyeongsang du Nord.
De son côté, la député Na Kyung-won a présenté un prêt à taux préférentiel aux jeunes mariés, qui peut atteindre 200 millions de wons, soit un peu plus de 122 000 d'euros. Et l’ancien maire de Daegu, Hong Joon-pyo, a promis un équilibre nucléaire entre les deux Corées.
Le comité électoral du parti organisera un sondage d’opinion aujourd’hui et demain, à l'issue duquel quatre candidats seront qualifiés pour le second tour.