La Corée du Sud aurait soulevé la question des ouvrages installés unilatéralement par la Chine dans la zone de mesures provisoires (PMZ), située en mer Jaune, lors de leur troisième dialogue sur la coopération maritime, tenu aujourd’hui à Séoul. Les deux premières éditions, organisées en 2021, s’étaient déroulées en visioconférence. Il s’agissait donc de la première rencontre en présentiel.
Pour rappel, l’empire du Milieu y a installé en 2018 le Shenlan 1, suivi en 2024 du Shenlan 2, deux structures présentées comme des installations d’aquaculture en haute mer. En 2022, il a également implanté une autre structure, cette fois décrite comme un site de gestion, mais dont l’apparence rappelle celle d’une plateforme pétrolière. Plus récemment, en février, alors que la Corée du Sud procédait à une enquête sur place, les garde-côtes chinois sont intervenus pour bloquer l’accès, entraînant un face-à-face tendu entre les autorités maritimes des deux pays.
Pékin affirme que ces ouvrages ne posent aucun souci et relèvent d’activités ordinaires d’aquaculture. Pour Séoul, en revanche, le fait que les Chinois aient construit ces installations sans concertation préalable, tout en empêchant désormais l’accès et toute investigation sur place, constitue un véritable problème.