Victor Cha a affirmé que la flexibilité stratégique des forces américaines en Corée du Sud serait assurément un sujet que le prochain gouvernement sud-coréen devra aborder dans ses négociations avec les Etats-Unis.

Le titulaire de la Korea Chair au Centre américain d’études stratégiques et internationales (CSIS) a tenu ces propos, mercredi, à l’occasion du « Asan Plenum », organisé à Séoul par l’Institut Asan d’études politiques. La flexibilité stratégique est le concept qui élargit le rôle de l’armée américaine stationnée au sud du 38e parallèle au-delà de la réponse au régime nord-coréen, pour inclure des interventions dans d’autres conflits régionaux, comme celui du détroit de Taïwan.

Cha a également souligné que Séoul pourrait se retrouver dans un dilemme stratégique face au conflit sino-américain, en particulier sur la question de Taïwan. Avant d’insister sur le fait que dissuader la Chine serait le meilleur moyen de prévenir une guerre entre celle-ci et le pays insulaire.

Par ailleurs, l’Américain d’origine coréenne a également exprimé son inquiétude, soulignant que même si un sommet Pyongyang-Washington avait lieu, la question du nucléaire nord-coréen pourrait ne pas être résolue, sans parvenir à un accord pour sa dénucléarisation complète. Avant de mentionner la possibilité que le président Trump entre directement en contact avec Kim Jong-un, écartant Séoul des discussions.