Washington poursuit les négociations tarifaires avec ses principaux partenaires commerciaux. Au cours de ces discussions, l’administration Trump propose à ceux-ci d’acheter plus d’énergie aux Etats-Unis, tout en menaçant de droits de douane.
Or, le New York Times a rapporté hier que le Conseil national pour la domination énergétique de la Maison Blanche met la pression sur la Corée du Sud et le Japon pour officialiser leur engagement dans le projet de gaz naturel liquéfié (GNL) en Alaska.
Selon le grand quotidien, le conseil espère que les responsables des deux alliés asiatiques prendront part à un sommet sur le GNL, qu’il va organiser en Alaska le 2 juin, et qu’à cette occasion, ils pourront annoncer avoir signé une lettre d’intention pour les investissements dans le projet. La société énergétique publique taïwanaise CPC Corp a signé, le mois dernier, un accord avec la société publique Alaska Gasline Development Corp, pour investir dans le projet et pour acheter du GNL.
Le projet en question vise à transporter le gaz extrait du nord de l'Alaska, via un gazoduc de 1 300 km, jusqu'à un port du sud de l'Etat américain, où il serait transformé en gaz naturel liquéfié (GNL) et exporté vers l'Asie. Sans passer donc par le canal de Panama. L’idée avait été lancée il y a une dizaine d’année, mais elle est jugée peu réalisable en raison du coût colossal de l’opération.
Arès son retour à la Maison blanche, Trump veut relancer le projet. Lors de son discours devant le Congrès, le mois dernier, il a indiqué que le projet intéresserait la Corée du Sud et le Japon.