L’Institut maritime de Corée (KMI) a récemment lancé une enquête sur les habitudes de consommation de produits de la mer à l’étranger, principalement en Europe et en Amérique du Nord. Avec pour objectif d’aider les entreprises sud-coréennes à mieux s’implanter à l’international. L’enquête se concentre sur les produits les plus populaires, les motivations d’achat, la fréquence de consommation, ainsi que l’image et la satisfaction vis-à-vis des produits coréens.
Parmi les produits de la mer susceptibles de succéder aux « gim », ces feuilles d’algues séchées prisées à l’export, figurent les huîtres et les ormeaux. Selon la Société de commercialisation des produits agricoles et maritimes (aT), les exportations d’huîtres ont triplé en dix ans, passant de 3 110 à 9 615 tonnes, pour une valeur de 76,6 millions de dollars. Soit une hausse de près de 168 %.
Les ormeaux suivent également cette tendance, avec un volume passé de 1 126 à 2 954 tonnes, et un chiffre d’affaires de 55,5 millions de dollars, en augmentation de 27 %.
Actuellement, 71 % des huîtres sud-coréennes sont exportées vers les Etats-Unis et le Japon. Cependant, Séoul cherche à séduire le marché européen, où les huîtres entières sont particulièrement populaires. Le ministère des Océans et de la Pêche prévoit de faire passer leur part dans la production nationale de 1 à 30 % d’ici 2030.
La Corée du Sud vise notamment la France, premier exportateur mondial, en misant sur des produits transformés à base d’huîtres. Elle prévoit également, sur cinq ans, de développer de nouvelles variétés d’huîtres entières, plus grandes, spécialement conçues pour l’exportation. Pour les ormeaux, le gouvernement élargit ses exportations, passant des marchés asiatiques, comme le Japon et le Vietnam, au Vieux Continent.