Les quatre principales entreprises de défense sud-coréennes ont un carnet de commandes d'environ 94 900 milliards de wons, soit 63,41 milliards d’euros.
Hanwha Aerospace a annoncé que le sien, dans la défense terrestre, atteignait 31 400 milliards de wons, ou 19,91 milliards d’euros, au premier trimestre. Les exportations représentent désormais 65 % de ses commandes, dépassant le marché intérieur (35 %). L’an dernier, l'entreprise a signé des contrats, avec la Pologne pour le lance-roquettes Cheonmoo EC2, avec la Roumanie pour le système d’artillerie K9 et avec l’Arabie saoudite pour le lanceur de missiles sol-air (SAM).
KAI, fabricant des chasseurs KF-21 et FA-50, a indiqué que ses commandes représentaient 24 700 milliards de wons, l’équivalent de 15,67 milliards d’euros, avec une croissance annuelle moyenne de 7,7 %.
De son côté, LIG Nex1, spécialiste des armes guidées, a assuré un carnet de commandes de 20 000 milliards de wons, soit 12,69 milliards d’euros, avec plus de 50 % d’exportations. Un chiffre qui a doublé en quelques années, grâce à l’exportation du système Cheongung II vers les Emirats arabes unis et l’Irak. Actuellement, son carnet de commandes représente six fois son chiffre d'affaires de 2024.
Enfin, Hyundai Rotem, avec son char K2, affiche des commandes de 18 800 milliards de wons, ou 11,92 milliards d’euros. Après avoir signé un contrat pour 1 000 chars avec la Pologne en 2022, l’entreprise travaille sur un second pour 820 unités.