Lee Jae-myung, le candidat du Minjoo à la présidentielle, a déposé aujourd'hui ses dix promesses électorales à la Commission électorale nationale (NEC).
La grande priorité concerne les industries de la tech, dont l'IA, avec pour objectif de développer des nouveaux moteurs de croissance. Les secteurs culturels, tels que les contenus sud-coréens, sont également mis en avant afin d’hisser la Corée du Sud parmi les cinq puissances culturelles mondiales.
L'autre engagement prioritaire est de mener la réforme du Parquet. L’ancien chef de fil de la formation de centre-gauche estime nécessaire d'ôter le pouvoir d'enquêtes des procureurs, qui, actuellement, le détient avec le droit d'inculpation. Il propose de renforcer le droit de lever la loi martiale par le Parlement, d'introduire un système de révocation populaire des députés et de consolider la neutralité politique de la Cours des comptes.
Lee a également promis de redynamiser les petits commerçants tout comme les ménages, ainsi qu’une diplomatie pratique et adaptée au nouvel ordre international.
L'ancien avocat pour les droits de l'Homme évoque également la décentralisation, qui nécessitera d'achever l'aménagement de Sejong comme nouvelle ville administrative ou de redessiner la cartographie du pays en cinq régions métropolitaines et trois provinces spéciales autonomes.