À l’approche de la présidentielle, les principaux candidats ont donné le coup d’envoi officiel de leur campagne en présentant leurs dix grandes promesses. Tous ont dévoilé leur première mesure phare, centrée sur la reprise économique, une priorité pour de nombreux citoyens.
Lee Jae-myung du Minjoo, de centre-gauche, a présenté une stratégie de croissance axée sur les technologies d’avenir telles que l’intelligence artificielle (IA), l’industrie du contenu et l’industrie de la défense. Le candidat numéro 1 a déclaré que résoudre les problèmes concrets du quotidien est l’essence même de la politique.
Kim Moon-soo du Parti du pouvoir du peuple (PPP), conservateur, a mis en avant un pays favorable aux entreprises. Il propose de réduire les régulations, réformer la fiscalité et stimuler l’investissement pour créer des emplois portés par le secteur privé. Le candidat numéro 2 ambitionne de devenir « le président de l’économie » et de faire de la Corée du Sud un pays prospère.
Lee Jun-seok, du Parti de la Réforme, souhaite réorganiser les ministères. Il propose de réduire leur nombre de 19 à 13 pour améliorer l’efficacité administrative. Le candidat numéro 4 souhaite éliminer les chevauchements entre services.
Chacun a également présenté des mesures ciblant leur électorat. L’ancien patron du Minjoo veut séparer les pouvoirs d’enquête et de mise en accusation du Parquet, tout en promettant de restaurer la démocratie. L’ex-ministre, lui, propose un audit externe de la Commission électorale nationale (NEC) et le développement de technologies liées à la conception d’armes nucléaires. Quant au plus jeune des trois candidats, il suggère de séparer les finances du système de retraite entre générations, et de créer un régime dédié aux scientifiques et techniciens.