Hier, l'ancienne Première dame Kim Keon-hee a remis au Parquet une lettre exposant les raisons de son absence à son interrogatoire, dans le cadre de l'enquête sur le scandale impliquant Myung Tae-kyun, un intermédiaire politique.

Le Bureau du procureur central de Séoul l'avait précédemment convoquée à comparaître ce mercredi afin de l’interroger sur des soupçons de violations de la loi sur les élections aux fonctions publiques et de celle sur les fonds politiques.

Dans sa lettre, l'épouse de Yoon Suk Yeol aurait fait valoir que la campagne officielle pour l’élection présidentielle anticipée est actuellement en cours. Elle aurait soutenu que la poursuite de l’enquête, portant sur de possibles ingérences dans la désignation des candidats d’un parti politique spécifique, pourrait influencer l’opinion des électeurs.

Par ailleurs, Kim aurait également souligné que tous les procès visant le candidat du Minjoo à la présidentielle, Lee Jae-myung, avaient été reportés après le scrutin. Elle aurait également évoqué des raisons de santé pour justifier son absence.

En cas d’absence de réponse à la convocation, le ministère public devrait fixer une nouvelle date et lui adresser une deuxième demande de comparution. En cas de refus répété sans motif légitime, il pourrait requérir un mandat d’arrêt à son encontre.

L'ex-Première dame est soupçonnée, entre autres, d’avoir exercé de l'influence pour que l’ancienne députée du Parti du pouvoir du peuple (PPP), Kim Young-sun, soit désignée comme candidate lors des législatives partielles de 2022, en échange de résultats de sondages d’opinion fournis gratuitement par Myung pendant la campagne présidentielle de la même année.