En 2024, 92 % de la population sud-coréenne habitait dans les zones urbaines qui ne représentaient que 16 % du territoire national. Ce ratio reste au-dessus des 90 % depuis 2005.
A en croire le ministère de l'Aménagement du territoire et des Transports ainsi que la Société coréenne d'informations foncière et géospatiale (LX), les zones urbaines s'étendaient sur 17 639 km², sur les 106 567 km² de superficie totale de la Corée du Sud. Dans cet espace vivaient un peu plus de 47 millions de personnes.
Les espaces verts occupaient 71,2 % des zones urbaines. L'habitation, l'industrie et le commerce représentaient respectivement 15,8, 7,2, et 2 %. Dans les zones non-urbaines, c'est l'agriculture qui se plaçait en tête avec 55,6 %.
Par ailleurs, l’année dernière, le nombre de permis d'exploitation de terrain a atteint 186 080, soit une baisse de 9,4 % sur un an. Parmi eux, un peu moins de la moitié a été attribué à la construction des bâtiments, suivie de la modification de l'occupation du terrain avec 27,4 %. Le Gyeonggi est la région en ayant le plus délivré (22,6 %). Créée pour empêcher un développement sauvage, cette autorisation est délivrée par les collectivités locales. Le pic a été atteint entre 2016 et 2018 avec plus de 300 000, avant de diminuer.