Le gouvernement de Lee Jae Myung a dévoilé hier son premier projet de réformes fiscales. Un plan qui vise pour l’essentiel à augmenter les recettes par l’impôt.
Dans ce cadre, le taux normal d’imposition sur les sociétés sera relevé de 1 point, à 25 %. Augmentation similaire pour la taxe sur les transactions financières qui sera désormais de 0,2 % de leur montant. Un niveau identique à celui de 2023.
Si ces mesures doivent rapporter environ 8 000 milliards de wons à l’Etat, le compte public restera déficitaire. Le solde négatif s’est aggravé depuis la crise sanitaire de la COVID-19 pour flirter avec les 100 000 milliards de wons par an. Cette année, il devrait dépasser la barre des 50 000 milliards.
En parallèle, le seuil de la taxation des plus-values boursières sera également relevé. Actuellement, cette taxe s’applique aux détenteurs d’une seule action pour plus de 5 milliards de wons, mais le montant sera abaissé à 1 milliard.
A l’inverse, le plafond d’imposition sur les revenus des dividendes sera réduit de 45 à 35 %. Une mesure visant à doper le marché boursier, mais jugée encore insuffisante par les investisseurs.
Le projet de l’exécutif favorise également les familles avec plusieurs enfants, afin de lutter contre la faible natalité. Une des pistes envisagées est de différencier les crédits d’impôts selon le nombre d’enfants en cas de paiement des achats par carte bancaire.
L’Assemblée nationale examinera ces réformes au cours de sa session ordinaire qui s’ouvrira en septembre.