Le premier interrogatoire de Kim Keon-hee aura duré un peu plus de sept heures. Mercredi, à sa sortie des locaux du procureur spécial Min Joong-ki, après l’examen du procès-verbal, l’épouse de Yoon Suk Yeol, n’a pas souhaité répondre aux questions des journalistes.
Pour rappel, l’ex-Première dame était entendue hier dans le cadre de l’enquête en cours sur les 16 allégations la concernant. Les enquêteurs l’ont interrogée sur cinq d’entre eux, ceux de manipulation des cours des actions de Deutsch Motors, un concessionnaire automobile de BMW en Corée du Sud, d’intervention dans la désignation de candidats à des élections, ou encore de trafic d’influence.
L’interrogatoire portait également sur d’autres faits qui lui sont reprochés, dont l’omission dans une déclaration de patrimoine d’un controversé collier de luxe porté lors du premier voyage officiel à l’étranger du couple présidentiel en 2022.
Si Kim n’a pas refusé de répondre aux questions, elle a nié la plupart des accusations. L’équipe de Min devrait donc la convoquer une nouvelle fois prochainement. Il est également évoqué la possibilité de requérir un mandat d’arrêt à son encontre.