En l’espace de 24 heures, le nombre de patients supplémentaires atteints par le COVID-19 a dépassé de nouveau la barre des 500, en s’élevant à 569 : 525 infections locales et 44 importées. C’est la première fois depuis début mars que ce chiffre franchit ce seuil pour le deuxième jour de suite.
Par région, 346 contaminations ont été déclarées dans la région métropolitaine, à savoir 204 à Séoul, 117 dans la province de Gyeonggi et 25 à Incheon. A travers le pays, toutes les grandes villes et provinces, excepté Daegu, ont signalé l’apparition de nouveaux cas. Par ailleurs, un décès supplémentaire est à déplorer, portant le nombre total de victimes à 516. Le taux de létalité est de 1,57 %.
Sur fond d’accélération de la progression du virus, le Premier ministre a de nouveau tiré, ce matin, la sonnette d’alarme en mettant en garde le pays contre plus de 1 000 nouvelles infections quotidiennes dans les jours à venir. Et pour cause : si les deux précédentes vagues épidémiques, en mars et en août, avaient été déclenchées par un nombre restreint de clusters, les récentes contaminations s’enchaînent de manière éparse dans les espaces de la vie quotidienne, entre membres de famille ou connaissances, sur les lieux de travail, dans les bains publics ou les établissements religieux.
Dans la foulée, Chung Sye-kyun a déclaré que le gouvernement passerait en revue l’éventuel rehaussement de la distanciation sociale tout en appelant les citoyens à respecter le protocole sanitaire.
De son côté, le ministère de l’Education projette de passer en revue à titre préventif les instituts privés dispensant des cours en présentiel, et ce à moins d’une semaine du « suneung », l’équivalent sud-coréen du baccalauréat.