Les chefs de la diplomatie de la Corée du Sud et du Japon se sont réunis, jeudi, en marge de l’Assemblée générale de l’Onu à New York, après une rencontre à trois avec leur homologue américain Antony Blienken. C’est une première depuis quatre mois. Le dernier tête-à-tête entre Chung Eui-yong et Toshimitsu Motegi remonte à la conférence ministérielle du G7 qui s’est tenue en mai dernier à Londres.

Concernant le dossier nucléaire nord-coréen, le ministre sud-coréen a souligné l’importance de la coopération, du dialogue et de l’engagement intercoréen, tandis que son homologue nippon a répondu que son pays continuerait à coopérer pour faire avancer effectivement un processus de paix durable dans la péninsule coréenne.

Chung Eui-yong a appelé Tokyo à conjuguer ses efforts pour résoudre les contentieux historiques liés notamment aux victimes de l’esclavage sexuel par l’armée impérialiste nippone et à la question du travail forcé au Japon pendant la Seconde guerre mondiale. Il lui a demandé aussi de lever rapidement les mesures restrictives commerciales contre la Corée du Sud. En réponse, Toshimitsu Motegi a exhorté Séoul à prendre egalement des mesures appropriées en la matière.

A cette occasion, le pays du Matin clair a réitéré son opposition au projet nippon de rejet des eaux contaminées de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima. Tokyo a, de son côté, affirmé que son projet ne serait pas retiré

Les deux parties semblent donc avoir campé sur leur position respective, sans parvenir à réduire leurs divergences de point de vue.