Le président de la République s’est adressé aux routiers qui ont entamé hier une nouvelle grève à durée indéterminée.
Dans un message posté hier sur les réseaux sociaux, Yoon Suk-yeol les a appelés à la responsabilité. Et d’ajouter que s’ils continuaient à faire la sourde oreille, le gouvernement n’aura pas d’autre choix que d’envisager plusieurs mesures restrictives visant à les réquisitionner. Il peut s’agir par exemple de leur ordonner de se remettre au travail.
Pour le chef de l’Etat, leur action collective menée dans ce contexte de crise nationale et en « prenant le système logistique en otage » ne sera pas tolérée par le peuple.
Le dirigeant a également reproché aux grévistes de bloquer les entrées et les sorties des autres camions et de menacer leurs collègues qui ne participent pas au mouvement, en dénonçant « un acte de violence piétinant la liberté des autres ». Il a d’emblée promis une réponse sévère reposant sur la loi et des principes à toute action illicite.
Avant le président Yoon, son ministre des Transports a lui aussi haussé le ton. Won Hee-ryong a installé hier soir un bureau temporaire au nouveau port de Busan dans le sud-est du territoire. A cette occasion, il a réaffirmé que l’exécutif étudierait la possibilité d’émettre un ordre de retour au travail, si la situation s’envenimait gravement.