La Corée du Nord a prétendu que les propos tenus par le ministre sud-coréen de la Défense constituaient quasiment une « déclaration de guerre » ainsi qu'un « détonateur de conflits militaires intercoréens ». C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui, l’agence de presse officielle du pays communiste, la KCNA, tout en condamnant les allégations de l'ancien général.

Petit retour en arrière. Shin Won-sik avait visité, le 24 janvier dernier, la 17e escadrille située à Cheongju dans la province de Chungcheong du Nord. Au cours de cette rencontre, il a ordonné aux soldats de se défendre contre le royaume communiste si ce dernier optait pour la pire alternative. A savoir, la guerre. Il a alors utilisé les expressions telles que « la fin du régime de Kim Jong-un » et « l'élimination du groupe dirigeant de l'ennemi ». Cela a eu lieu suite à la révélation du déploiement simultané de trois porte-avions américains.

La KCNA a par ailleurs qualifié les récents exercices de l'armée de terre du pays du Matin clair « d'actes de folie belliqueuse ». Selon elle, ils entraîneront la fin de la République de Corée.