Le gouvernement a arrêté, pour le moment, les procédures administratives de suspension des licences des internes et résidents qui continuent de défier ses ordres de reprise du travail. Auparavant, il avait annoncé la lancer dès aujourd’hui. Mais il est revenu sur son projet initial, conformément à l’instruction du président de la République.

Ce dimanche, Yoon Suk Yeol a demandé à son équipe de chercher une solution flexible au dossier, en concertation avec le Parti du pouvoir du peuple (PPP). Ce même jour, le chef intérimaire de la formation présidentielle, Han Dong-hoon, lui avait demandé de faire preuve de souplesse face au bras de de fer continu avec le monde médical.

L’exécutif a aussitôt commencé à agir. Le Premier ministre doit notamment retourner, cet après-midi, à l’université nationale de Séoul. Il y retrouvera les représentants des professeurs de médecine.

Pourtant, ceux-ci campent sur leur position. Comme ils s’y étaient engagés, dès hier, certains d’entre eux ont réduit à 52 heures par semaine leur durée de travail. D’autres ont présenté leur démission.

Le conseil national des enseignants de médecine, l’un de leur collectif, s’est cependant déclaré ouvert au dialogue avec le pouvoir. Mais à condition que celui-ci retire son projet ou diminue l’ampleur de l’augmentation du numerus clausus.