Le président de la République a fait part de son intention de discuter avec le monde médical, si ce dernier présente un plan plus pertinent et raisonnable que celui proposant d’augmenter les admissions de 2 000.
Yoon Suk Yeol a souligné dans son discours, prononcé ce matin, que l’exécutif est toujours ouvert sur ce sujet, en déclarant que les bonnes opinions pourraient diriger les mesures gouvernementales vers une meilleure direction. Il a rappelé que les médecins proposaient actuellement chacun un chiffre, et demandaient même de réduire le nombre actuel d’étudiants admis dans les écoles de médecine. Il a ainsi réitéré que les médecins devraient proposer un plan unifié et appuyé sur des fondements scientifiques.
De plus, le chef de l’Etat a fait savoir que le gouvernement ne tolérera jamais leurs tentatives de faire accepter des revendications non fondées. Avant d’ajouter que le monde médical ne pourra pas suspendre ou arrêter, sans justification, une mesure mise en œuvre par l’exécutif selon les formalités établies.
Quant à la question de la hausse progressive du numerus clausus, le président Yoon a rétorqué, en demandant pourquoi aucune administration n’avait augmenté, dans ce cas, le nombre de places dans les facultés de médecine au cours de ces 27 dernières années.