Suite aux conflits armés entre l'Iran et Israël, la Commission des services financières (FSC) sud-coréenne a tenu, aujourd'hui, une réunion d'urgence. Son objectif : évaluer leur impact sur les marchés financiers et élaborer des mesures de réponse.
Les responsables financiers du pays y ont estimé que les récentes attaques entre les deux pays du Moyen-Orient n'auraient pas d’impact substantiel de courte terme sur les marchés financiers du pays du Matin clair.
Selon la FSC, le milieu financier sud-coréen n'a toujours pas de difficulté de s'approvisionner en devises étrangères. Par ailleurs, la capacité financière sud-coréenne exposée à des risques ne représente qu'un million de dollars en Iran. Pour Israël, elle s'établit à 290 millions de dollars.
La commission a pourtant annoncé prendre très au sérieux les incertitudes que provoque cette situation. Situation qui pourrait exercer une grande influence sur le marché financier mondial. L’institution s'est ainsi engagée à renforcer le suivi de ce marché tout comme de la situation autour d'Israël.
Le président de la FSC a également annoncé des mesures de réponse à mettre en œuvre si cela s’avère nécessaire. Par exemple, 94 000 milliards de wons, soit environ 63,8 milliards d'euros, seront injectés pour stabiliser les marchés financiers du pays.
Kim Joo-hyun a d'ailleurs souligné que les risques existaient toujours en raison de l'accroissement de l'incertitude relative à la politique monétaire américaine, d'une part, et des tensions géopolitiques en Moyen-Orient, d'autre part. Il a ainsi appelé les autorités financières à une réaction rapide, calme et sans défaut.