Le fardeau s’alourdit. La dette publique de la Corée du Sud a déjà dépassé 50 % de son PIB en 2021, et devrait flirter avec 60 % en 2029. C’est ce qu’on a appris de la dernière édition du rapport « Fiscal Monitor » du Fonds monétaire international (FMI), publiée hier.
Dans ce document, l’institution basée à Washington estime ce ratio à 55,2 % l’an dernier. C’est 1,4 point de plus qu’en 2022. Elle prévoit qu’en 2024, l’endettement public devrait représenter 56,6 % du produit intérieur brut.
La semaine dernière, le gouvernement de Séoul avait quant à lui annoncé qu’en 2023, le poids de la dette publique devait s’établir à 50,4 % du PIB. C’est du jamais-vu, même si c’est une estimation plus basse que celle de l’institution financière.
Pourquoi ce décalage ? Explications : le rapport du FMI repose sur la dette de l’Etat et des administrations publiques non lucratives, tandis que celui du gouvernement sud-coréen n’est basé que sur l’endettement de l’Etat.
Quoi qu’il en soit, d’après « Fiscal Monitor », le pays du Matin clair avait un ratio dette/PIB moins élevé que ceux des pays du G7, en 2023. A titre de comparaison, il s’est élevé à 252,4 % pour le Japon, à 122,1 % pour les Etats-Unis et à 110,6 % pour la France.