L’élection présidentielle sud-coréenne est aussi au cœur de l’attention des médias étrangers. L’agence de presse britannique Reuters a affirmé que le vainqueur de ce scrutin devrait relever de multiples défis liés notamment à la flambée des prix immobiliers et à l’écart grandissant des inégalités. Elle a également avancé le fait que les sud-Coréens cherchaient un dirigeant capable de lutter contre la corruption, de réaliser la cohésion sociale et de mettre un terme à la polarisation politique.
Le journal américain New York Times a pour sa part rapporté que les électeurs devraient se rendre aux urnes, désillusionnés par les scandales de corruption qui entourent les deux candidats les plus plébiscités, Lee Jae-myung et Yoon Suk-yeol.
Quant à l'agence de presse américaine Associated Press, elle a relayé qu’aucun des deux principaux prétendants n’avaient présenté de stratégie convaincante sur la dénucléarisation de Pyongyang, et que les citoyens avaient des doutes sur leur capacité à gérer les relations internationales tiraillées par le conflit Washington-Pékin.
Enfin, la NHK, la radio-télévision publique japonaise, a indiqué que les candidats ont partagé la nécessité d'améliorer les relations entre Séoul et Tokyo, mais qu'ils n'étaient pas sur la même longueur d'onde sur la façon de traiter leur voisin nippon.