Pékin a prévenu hier qu’il pourrait « prendre des contre-mesures », alors que certains pays, dont la Corée du Sud, ont renforcé leurs mesures sanitaires pour les passagers en provenance de Chine.
La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a critiqué fermement que certaines nations avaient mis en place des restrictions à l’entrée uniquement visant les voyageurs arrivant de l’empire du Milieu, mais que cette décision inacceptable manquait de base scientifique. Avant d’ajouter que son gouvernement pensait que les dispositifs de quarantaine de chaque pays devraient être scientifiques et pertinents à tout moment.
L’officielle chinoise a déclaré que Pékin pourrait « prendre des contre-mesures selon le principe de réciprocité ». Elle a accentué qu’il ne faudrait pas manipuler les pratiques pour des raisons politiques, les utiliser de manière discriminatoire ou les laisser affecter la coopération pour les échanges.
Pourtant, selon les chiffres communiqués aujourd’hui par le ministre sud-coréen de la Santé, 142 des 460 personnes arrivées de l’étranger et testées positives au COVID-19 la semaine dernière provenaient de Chine.
Pour rappel, les autorités sud-coréennes ont commencé hier à imposer les tests PCR à tous les arrivants de Chine, par voie aérienne ou ferroviaire. Au moins quatorze pays, dont l’Australie, le Canada, les Etats-Unis, la France, ont renforcé leurs mesures face à l’empire du Milieu.