Un nouveau bilan publié jeudi alourdit le nombre de victimes en Turquie et en Syrie après les plus violents séismes dans la région depuis près d'un siècle. Au moins 20 000 personnes ont été tuées jusqu’ici : 17 134 dans le pays à cheval entre l’Europe et l’Asie. Et 3 162 chez son voisin du Proche-Orient. Le chiffre dépasse ainsi le nombre de morts lors du tsunami de 2011 au Japon, à savoir 18 500. Et d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ce sont 23 millions d’individus qui, directement ou indirectement, pourraient être touchés.
Côté secours. Les 118 sauveteurs sud-coréens dépêchés à Antakya dans la province de Hatay, située dans le sud du territoire turc, continuent leurs activités. Rien qu’hier ils ont retrouvé cinq personnes : un septuagénaire, un quadragénaire et sa fille de deux ans, une femme de 35 ans et enfin une fillette de dix ans. Ankara a souhaité que d’autres survivants soient sauvés par l’équipe envoyée par Séoul pour une mission de dix jours. Le gouvernement sud-coréen envisage d’étudier le projet d’envoyer un deuxième contingent.
En ce qui concerne la sécurité des ressortissants en Turquie, le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a pu vérifier que trois parmi les cinq voyageurs qui se trouvaient près de l’épicentre ont pu se réfugier vers une zone sûre. Les deux autres ont également été localisés.
Enfin, les aides gouvernementales envers la Syrie n’ont pas pu avoir lieu jusqu’à présent comme Séoul et Damas n’ont pas de relations diplomatiques. L’exécutif va examiner les mesures de soutien lorsque des organisations internationales comme les Nations unies lui feront la demande.