Les drones facilitent la vie des habitants des îles isolées. Sur l’île de Gaedo à Yeosu, par exemple, des assiettes d’ormeaux frais sont envoyés par cet aéronef inhabité dans des villes du continent. Cela prend près d’une demi-heure pour parcourir 20 km. Sur le chemin inverse, depuis la terre, ces engins livrent des plats des restaurants comme le gimbap ainsi que des produits médicaux. Kim Young-sam, le maire d’un village de l’île affirme avec satisfaction que la pizza et le poulet frit qu’il a commandés étaient arrivés encore chauds.
Ces livraisons font partie du projet « Drone Air City » mené par le ministère de l’Aménagement du territoire et des Transports dans 15 collectivités locales. Objectif : dynamiser l’utilisation des drones adaptée à chaque ville.
A Yeosu, qui se trouve à l’extrême sud du territoire, quatre aires de décollage et d’atterrissement ont été mises en place. Une « drone station » dédiée au contrôle des appareils et à la formation est également en construction. Les infrastructures sont quasiment prêtes, mais pour intégrer les drones dans la vie quotidienne, il est essentiel de baisser les frais de livraison qui restent encore élevés.
La municipalité tente d’inclure les drones dans un projet de mobilité aérienne urbaine. Dans ce cadre, lors de l’Exposition mondiale de l’île de Yeosu 2026, elle compte proposer aux visiteurs des expériences liées à ce mode de transport de l’avenir.