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Washington annonce vouloir continuer à travailler de concert avec le prochain gouvernement sud-coréen

Info plus2017-05-09
Washington annonce vouloir continuer à travailler de concert avec le prochain gouvernement sud-coréen

L’administration américaine souhaite continuer à travailler main dans la main avec le prochain gouvernement sud-coréen. Elle a ainsi confirmé une nouvelle fois sa volonté de faire pression sur Pyongyang grâce à l’alliance ferme entre les deux Etats. A la veille de l’élection présidentielle en Corée du Sud, Katrina Adams, la porte-parole du département d’Etat pour l’Asie de l’Est et le Pacifique, a annoncé que Washington s’attendait à maintenir une coopération étroite, constructive et profonde avec le nouveau locataire de la Maison bleue. Et d’ajouter que « Les Etats-Unis resteront toujours un allié, ami et partenaire de la Corée du Sud » et que « leur engagement envers la défense de la péninsule est inébranlable ». Pour Adams, l’alliance Séoul-Washington continuera à jouer le rôle de « pivot », dans la stabilisation et la sécurité de la région.

Pour rappel, la présidentielle 2017 de la Corée du Sud se déroule de manière anticipée. C’est à la suite de la destitution de l’ancienne présidente. La motion d’impeachment contre Park Geun-hye a été votée en décembre 2016 et validée en mars dernier. Le gouvernement sud-coréen était donc dirigé par intérim lorsque Donald Trump est arrivé au pouvoir aux Etats-Unis, et les deux nations n’ont pas pu profiter d’une rencontre entre leurs chefs d’Etat pour approfondir leur dialogue. C’est l’élection d’aujourd’hui qui marquera la fin de cette longue attente pour entamer une nouvelle relation bilatérale. Mais cela ne signifie pas pour autant un virage radical de leurs politiques, qui resteront établies sur la même base. Il est pourtant à noter que les candidats à la Maison bleue divergent sur les relations avec Washington comme sur le dossier nord-coréen. Quelle que soit l’issue du vote, il sera donc inévitable de redéfinir la position de Séoul, et sa diplomatie envers son allié américain également.

De son côté, l’administration Trump ne cesse de durcir le ton contre Pyongyang. En effet, ses stratégies se résument à tarir la source de financement du régime communiste afin d’empêcher le développement de son programme d’armements nucléaire et balistique. Pour ce faire, Trump accentue ses pressions sur Pékin qui a évidemment un rôle à y jouer. Le « secondary boycott » s’inscrit dans la même lignée. Cette mesure, récemment votée au Congrès américain, interdit d’importer du charbon et de la main d’œuvre nord-coréens tout en permettant de sanctionner les entreprises ou organisations des pays tiers qui y contreviennent. La mise en œuvre de tels dispositifs impose la collaboration solide entre Séoul et Washington. Et c’est pour cette raison que la présidence américaine souhaite une relation stable avec le prochain gouvernement sud-coréen.

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