
La participation de la Corée du Nord aux JO de PyeongChang qui s’ouvrent le mois prochain en Corée du Sud suscite de vifs débats politiques au sud du 38e parallèle.
Le chef du groupe parlementaire du Minjoo, le parti au pouvoir, a trouvé lamentable la tentative du Parti Liberté Corée (PLC), la première formation de l'opposition, de freiner à tout prix le « train de la paix à destination de Pyeongchang ». Woo Won-sik s'est dit par ailleurs choqué d'apprendre qu'une députée du PLC avait écrit au Comité olympique international pour s'opposer à la formation d'une équipe conjointe. Il a d'ailleurs rappelé qu'il y a cinq ans, cette élue avait sollicité la participation de Pyongyang aux Jeux olympiques spéciaux, dont elle était la présidente du Comité d'organisation.
A son tour, le PLC a critiqué le gouvernement de Moon Jae-in d'être manipulé par le régime de Kim Jong-un, qui profiterait selon lui des JO pour gagner du temps dans la poursuite de ses programmes nucléaire et balistique.
Quant au Parti du peuple, centriste, déjà divisé à propos de sa fusion avec le parti Bareun, il s'est également déchiré sur cette question. Les élus souhaitant coopérer avec le parti conservateur modéré ont dénoncé l'utilisation des Jeux par le gouvernement dans le but d'atteindre ses objectifs politiques. En revanche, ceux qui s'opposent à la fusion se sont montrés en faveur d’une équipe unifiée et des représentations artistiques nord-coréennes au Sud.