JO de PyeongChang (4) Hockey sur glace
2018-01-22

A vos marques


1) Le hockey sur glace, c’est quoi ?
Le hockey sur glace est un sport qui oppose deux équipes composées de six joueurs dont un gardien de but, deux défenseurs et trois attaquants. L'objectif du jeu est de marquer des buts en envoyant un disque en caoutchouc, appelé palet ou rondelle, dans le but adverse à l'aide d'un bâton de hockey. Un match dure trois périodes de 20 minutes chacune. Le palet peut atteindre des vitesses phénoménales, et les néophytes ont souvent du mal à le suivre des yeux. Les joueurs peuvent être remplacés à tout moment du match qui se déroule à un rythme et à une intensité élevés. Il s’agit de l'un des rares sports collectifs où les bagarres sont tolérées entre les joueurs au cours du jeu, et c'est pourquoi ses tournois spectaculaires attirent de nombreux spectateurs lors des JO. S'il ne compte que deux médailles d'or – une dans le tournoi féminin et une autre dans le tournoi masculin –, le hockey sur glace est l'une des disciplines les plus rentables des JO d'hiver. Il a apporté 46 % des recettes de billetterie en 2010 à Vancouver et 50 % en 2014 à Sotchi.



2) La Corée du Sud et le hockey sur glace
La Corée du Sud participera au tournoi de hockey sur glace lors des Jeux de PyeongChang en tant qu'équipe hôte, autant du côté féminin que masculin. Le pays du Matin clair a longtemps été faible dans cette discipline. C'est depuis l'arrivée de Paek Chi-son, plus connu sous le nom de Jim Paek, à la tête de l'équipe nationale masculine que les sud-Coréens ont commencé à obtenir de bons résultats lors des compétitions internationales. Cet ancien joueur de la LNH, la ligue professionnelle de hockey sur glace d'Amérique du Nord, a été nommé entraîneur-chef de l'équipe de sa patrie en 2014. Dès lors, la formation masculine connaît une ascension fulgurante : elle a remporté la médaille d'argent aux Jeux asiatiques d'hiver de Sapporo en février 2017 et deux mois plus tard, elle a créé la sensation en terminant à la deuxième place du Championnat du monde de la division 1A. Paek a réussi à marier le système nord-américain avec celui de la Corée du Sud. Les joueurs naturalisés sud-Coréens, notamment le gardien d'origine canadienne Matt Dalton, ont également beaucoup contribué aux récents progrès de l'équipe masculine.

De son côté, la formation féminine est dirigée par la Canadienne Sarah Murray, la fille de l'ex-entraîneur de la LNH Andy Murray. Sachez qu'en Corée du Sud, hormis l'équipe nationale, il n’existe aucune équipe féminine de hockey sur glace, qu’elle soit scolaire ou professionnelle. Les joueuses ont fait des progrès remarquables malgré la situation : elles ont terminé au quatrième rang lors des Jeux asiatiques d'hiver de Sapporo et premières de la division 2A lors du Championnat du monde en 2017. Et il ne faut pas oublier non plus qu'une seule équipe féminine de la discipline représentera les deux Corées à PyeongChang pour la première fois dans l'histoire des JO d'hiver.



3) Interview de Kim Jeong-min, chargé des relations publiques de la Fédération sud-coréenne de hockey sur glace
Nos joueuses ne cessent de progresser depuis quelque temps déjà. Plusieurs d'entre elles sont lycéennes, et c'est surtout elles qui font des progrès spectaculaires de jour en jour. Même si l'équipe nationale féminine a récemment été battue 3 à 0 par une équipe de la LNHF, la ligue nationale féminine de hockey d'Amérique du Nord, elle est arrivée à réduire l'écart avec son adversaire par rapport aux matchs antérieurs. A mon avis, si elles réussissent à corriger leurs points faibles dans les dernières semaines avant le début des Jeux, elles pourront nous montrer une très belle performance.



4) L'absence de la LNH à PyeongChang
Après cinq présences consécutives aux Jeux d'hiver depuis 1988, la LNH a décidé de ne pas participer à ceux de PyeongChang. Tous les hockeyeurs sous contrat de la ligue nord-américaine sont donc privés de JO. Un coup dur pour les fans de hockey sur glace, mais l'absence des plus grands joueurs de la planète rendra la compétition encore plus serrée.

Chez les hommes concourront 12 équipes, divisées en trois groupes pour le tour préliminaire. La Corée du Sud est classée dans le groupe A avec la République tchèque, la Suisse et le Canada, qui occupe aujourd'hui le premier rang du classement IIHF établi par la Fédération internationale de la discipline.

Chez les femmes, huit équipes sont réparties en deux groupes pour le tour préliminaire avec les quatre meilleures équipes du monde dans le groupe A et les quatre suivantes dans le groupe B. Le Canada, les Etats-Unis, la Finlande et les athlètes olympiques russes font partie du groupe A. L'équipe intercoréenne appartient au groupe B avec la Suède, la Suisse et le Japon.

(Photo : Yonhap)
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