Le vice-président des Etats-Unis s’est envolé pour la Corée du Sud. Mike Pence y est attendu jeudi, la veille de l’ouverture des JO d’hiver de PyeongChang, à la tête de la délégation de son pays.

Sur le chemin, il fera d’abord une escale en Alaska, où il inspectera les systèmes d'interception de missiles balistiques intercontinentaux, puis au Japon.

Peu avant son départ, il a été reçu par Donald Trump à la Maison blanche. Les deux hommes auraient alors discuté des messages à envoyer aux gouvernements sud-coréen et nippon ainsi qu’au régime de Kim Jong-un. Le numéro deux américain a déjà adressé un avertissement à celui-ci. La présence du père d’Otto Warmbier à la cérémonie d’ouverture des Jeux en dit long. Cet étudiant américain, détenu en Corée du Nord, est décédé peu de temps après son retour aux Etats-Unis, l’an dernier.

C’est dans ce contexte qu’aux USA, l’inquiétude se poursuit autour de ce que l’on appelle en anglais la « bloody nose strategy », ou « stratégie du nez ensanglanté ». Il s’agit de frappes militaires limitées sur le Nord, destinées à lui faire peur, pour l'obliger à renoncer à ses programmes nucléaire et balistique.

18 sénateurs démocrates ont écrit une lettre à Donald Trump. Ils y ont manifesté leur profonde préoccupation. Et de souligner que le président n’a pas le droit d’ordonner des attaques préventives ou préemptives sans l’approbation du Congrès.