Le centre de coopération policière internationale entame sa mission
2018-02-09

Ici, PyeongChang


Les JO de PyeongChang vont se dérouler sous haute sécurité. A cet effet, la Corée du Sud a mis en place un centre de coopération policière internationale (CCPI) chargé d’assurer la sécurité des citoyens venus du monde entier.

Il est composé d’une cinquantaine de policiers, dont 15 proviennent de différents pays. Ces derniers ont été sélectionnés parmi les 92 nations participantes en fonction de la taille de leur délégation, de leur situation politique et de la nécessité de coopérer avec eux. Ce sont l’Australie, l’Autriche, le Canada, la Chine, la France, l’Allemagne, le Japon, la Lettonie, les Pays-Bas, la Nouvelle Zélande, le Norvège, la Slovénie, la Suisse, le Royaume-Uni et les Etats-Unis. S’y ajoutent 34 policiers sud-coréens et un agent dépêché par Interpol.

Ces policiers ont commencé leur mission aujourd’hui. Ils s’efforceront de prévenir d’éventuels actes criminels, dont des attentats, jusqu’à la clôture des JO le 25 février. Ils partageront des informations sur les risques liés au terrorisme en provenance de leur pays et les éléments perturbateurs de l’événement pour anticiper tous les dangers. Ils veilleront également à la sécurité des athlètes et des spectateurs de leur propre pays et partageront des informations sur les incidents ou accidents concernant leur délégation de sorte qu’ils puissent réagir vite en cas d’imprévu.

La police sud-coréenne a mis en place le CCPI pour la première fois lors du G20 à Séoul en 2010. Depuis, elle a pu démontrer sa performance grâce à ce dispositif à chaque événement international de grande envergure comme le Sommet mondial sur la sécurité nucléaire à Séoul en 2012 et les Jeux asiatiques d’Incheon en 2014.

(Photo : Yonhap)
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