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  • Séoul proteste contre la nouvelle revendication nipponne de Dokdo

    Le Japon a une fois de plus réclamé sa souveraineté sur les Dokdo. Il s’agit cette fois-ci de son livre bleu diplomatique 2024 publié aujourd’hui. Et la Corée du Sud y a sévèrement répondu.

    Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a convoqué, ce matin, le numéro deux de l’ambassade japonaise à Séoul, Taisuke Mibae.

    Plus tôt, son porte-parole avait déjà demandé, à travers un communiqué, de retirer tout de suite cette nouvelle revendication, en affirmant que ces petites îles situées dans la mer de l’Est font parties du territoire sud-coréen. Et ce, d’un point de vue historique, géographique et au regard du droit international. Il a souligné que toute réclamation de Tokyo n’aurait aucun impact sur cette souveraineté. Avant d’ajouter que le Séoul continuerait d’y réagir fermement.

    Ce qui indigne aussi les sud-Coréens, c’est que dans son ouvrage, le gouvernement nippon indique qu’il ne pourra jamais accepter la décision de la Cour suprême du pays du Matin clair qui avait ordonné à des entreprises nippones d’indemniser des victimes du travail forcé durant la colonisation japonaise.

    Le Japon publie, chaque année en avril, son livre bleu diplomatique. D’après Kyodo News, la nouvelle édition indique toute de même la Corée du Sud comme « partenaire ». C’est une première en quatorze ans. Pour l’agence de presse japonaise, cela reflète l’importance que Tokyo accorde aux relations bilatérales. Concernant la coopération trilatérale avec Washington, il y est décrit qu’elle se déroule dans tous les niveaux : entre les dirigeants, entre les ministres tout comme entre les vice-ministres.

  • Livre bleu diplomatique japonais : Tokyo revendique les Dokdo, Séoul proteste

    Tokyo a réclamé une nouvelle fois sa souveraineté sur les Dokdo. Il s’agit cette fois-ci de son livre bleu diplomatique 2024 publié aujourd’hui. Et Séoul y a sévèrement répondu.

    Le porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, a demandé, dans un communiqué, de retirer immédiatement cette nouvelle revendication, en affirmant que ces îlots situés dans la mer de l’Est sont un territoire sud-coréen. Et ce, d’un point de vue historique, géographique et au regard du droit international. Il a souligné que toute revendication de l’archipel n’aurait aucun impact sur cette souveraineté. Avant d’ajouter que le gouvernement continuerait d’y réagir fermement.

    Dans son ouvrage, le gouvernement japonais indique aussi qu’il ne pourra jamais accepter la décision de la Cour suprême sud-coréenne qui avait ordonné à des entreprises nippones d’indemniser des victimes du travail forcé durant la colonisation japonaise de la Corée.

  • Manuels scolaires nippons : Séoul manifeste ses profonds regrets face à la falsification de faits historiques

    La Corée du Sud a vivement protesté, aujourd’hui, auprès du Japon contre ses manuels scolaires qui falsifient les faits historiques. A travers un communiqué, le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a exprimé ses profonds regrets et a exhorté Tokyo à résoudre le problème. 

    Pour Séoul, les îlots Dokdo lui appartiennent historiquement et juridiquement. Et il ne peut admettre le fait que ces livres destinés aux collégiens à partir de 2025 n’utilisent pas l’expression « mobilisation forcée » concernant les wianbus, ces esclaves sexuelles, ou les Coréens contraints à des travaux forcés dans les mines et les installations industrielles durant l’occupation, mais « mobilisation » ou « conscription » tout court. 

    Avant de réaffirmer que pour tisser des relations bilatérales constructives et orientées vers l’avenir, il faut une perception correcte de l’Histoire.

  • Séisme au Japon : Tokyo émet des alertes sur les îlots Dokdo, Séoul proteste

    Après une série de forts tremblements de terre survenue dans le centre de l'archipel le 1er janvier, Tokyo a émis des cartes d'alertes au tsunami incluant les îlots Dokdo. Séoul a alors rapidement exprimé une vive protestation.

    Lors d'un point presse tenu mardi, le porte-parole du ministère sud-coréen des Affaires étrangères a indiqué que le gouvernement de Séoul avait protesté fermement concernant cet incident et avait exigé des mesures correctives.

    Lim Soo-suk a également rappelé que Dokdo faisait partie intégrante du territoire sud-coréen et qu'il n'existait aucun différend concernant la souveraineté sur ces petites îles situées dans la mer de l’Est. Il a poursuivi en affirmant que la Corée du Sud continuerait de répondre sévèrement aux déclarations infondées du Japon.

    Pour rappel, lundi, la région de Noto dans la préfecture d'Ishikawa a en effet été frappée par plusieurs secousses sismiques dont le plus fort a atteint une magnitude de 7,6 sur l'échelle de Richter. Peu après, l'Agence météorologique japonaise a publié une carte indiquant les localités concernées par les risques de tsunami. Sur celle-ci, les îlots Dokdo, les plus à l'est de la Corée du Sud, figuraient comme faisant partie des endroits placés en vigilance.

    Le ministère des Affaires étrangères n'a toutefois pas procédé à la convocation des représentants diplomatiques japonais à Séoul, compte tenu de la gravité de la catastrophe dans l'archipel. Par ailleurs, aucune victime sud-coréenne n'a été signalée jusqu'à présent.

  • Dokdo : Tokyo revendique encore sa souveraineté dans son livre blanc sur la défense

    Tokyo revendique de nouveau sa souveraineté sur les îlots Dokdo dans son livre blanc sur la défense. Le document a été adopté aujourd’hui en conseil des ministres.

    Pour la 19e année consécutive, le Japon prétend posséder ces îlots situés en mer de l’Est, entre la péninsule et l’archipel. Dans cette édition, y est inscrit la même phrase que l’an dernier selon laquelle « les questions territoriales concernant les îles Kouriles et Takeshima, qui sont nos propres territoires, restent toujours en suspens ». Takeshima est le nom japonais pour les îlots Dokdo.

    Pour autant, le pays du Soleil levant a parlé de manière positive de son voisin, reflétant une ambiance amicale créée suite au sommet entre le président Yoon Suk-yeol et le Premier ministre Fumio Kishida, en mars dernier. Il constate que les deux nations ont partagé les mêmes avis sur la nécessité de consolider la force de dissuasion et de réponse, basée sur la coopération de sécurité entre Séoul et Washington, ainsi qu’entre Séoul, Washington et Tokyo.

    Face à cette nouvelle, le gouvernement sud-coréen n'a pas tardé à réagir. Le ministère des Affaires étrangères a convoqué, ce matin, Yamamoto Mondo, le chef de mission adjoint par intérim de l’ambassade du Japon en Corée du Sud, afin de protester contre la nouvelle revendication de Tokyo.

  • Dokdo : l’Exercice de défense du territoire en mer de l'Est à huis clos, Tokyo proteste

    L’Exercice de défense du territoire en mer de l'Est s’est déroulé, à la fin du mois dernier, à huis clos. Un haut responsable de l'armée sud-coréenne l'a fait savoir, aujourd'hui, tout en précisant que l'objectif était de protéger le territoire, le peuple et le patrimoine de la Corée du Sud.

    Egalement appelé Entraînement de défense des Dokdo, cet exercice maritime a été lancé en 1986. Depuis 2003, il a été organisé tous les semestres à une ampleur importante, en annonçant à l’avance le projet. Mais depuis l’arrivée au pouvoir du président Yoon Suk-yeol, il s’est déroulé à huis clos et à une échelle réduite. Avec quelques vaisseaux sans mobilisation d'avions. Pour certains, cette mesure a été prise en tenant compte de Tokyo qui réagit toujours violemment face à cette manœuvre.

    Le haut militaire a expliqué auprès des journalistes que même dans le passé, l’envergure des entraînements variait d’une édition à l’autre et que l’effectif mobilisé en juin était similaire aux années précédentes.

    Réduite ou pas, l'exercice de juin a irrité le Japon, qui n’arrête pas de réclamer la souveraineté des Dokdo, qu’il appelle lui Takeshima. Son ministère des Affaires étrangères y a vivement protesté.

  • Dokdo : l'exercice de défense des îlots se tient encore à huis clos

    L’Exercice de défense du territoire en mer de l'Est s’est déroulé, fin juin, à huis clos avec quelques vaisseaux sans mobilisation d'avions. Les soldats ne semblent pas non plus avoir débarqué sur les îlots Dokdo, dont la souveraineté est sans cesse contestée par le Japon.

    Cet exercice maritime, également appelé Entraînement de défense des Dokdo, a été lancé en 1986. Depuis 2003, il s’est tenu tous les semestres à une ampleur importante, en annonçant à l’avance le projet.

    Mais depuis l’arrivée au pouvoir du président Yoon, il s’est déroulé à huis clos et à petite échelle.

  • Dokdo : Tokyo proteste contre la visite d'un député sud-coréen

    Tokyo a protesté auprès de Séoul au sujet de la visite d'un député sud-coréen sur les îlots Dokdo, en mer de l'Est qui sépare les deux Corées et le Japon. Une réaction considérée comme malvenue à seulement quelques jours de la visite du Premier ministre nippon Fumio Kishida en Corée du Sud.

    Ce parlementaire c’est Jeon Yong-gi. Elu du Minjoo, la première force de l'opposition, il a organisé une cérémonie de départ le 27 avril devant le bâtiment de l’Assemblée nationale et s'est rendu sur les îlots hier en compagnie des membres des comités de jeunes et d'étudiants de sa formation.

    Kyodo News et NHK ont rapporté que le directeur général du bureau des affaires asiatiques et océaniennes du ministère japonais des Affaires étrangères a appelé, le même jour, le ministre chargé des affaires politiques de l'Ambassade de Corée du Sud à Tokyo pour faire état de son profond regret concernant cette visite.

    Takehiro Funakoshi a fait remarquer à Kim Yong-kil que cet homme politique avait effectué son déplacement malgré l'opposition préalablement exprimée par l’archipel. Avant de prétendre que les îlots font indubitablement partie intégrante du territoire japonais aussi bien au regard des faits historiques que du droit international. Il a également demandé que la Corée du Sud fasse en sorte que de tels événements ne se reproduisent plus. Alors que les Dokdo appartiennent historiquement et juridiquement au pays du Matin clair.

    Selon les médias japonais, l'Ambassade du Japon à Séoul a également exprimé sa protestation auprès du ministère sud-coréen des Affaires étrangères.

    Pour rappel, l'archipel avait réagi de la même manière lors des visites en 2021 à Dokdo d'un député du Parti du pouvoir du peuple (PPP), formation de l'opposition à l'époque, et du chef de la Police nationale.

  • Livre bleu diplomatique japonais : Séoul proteste contre la revendication de Tokyo sur Dokdo

    Séoul a protesté contre le livre bleu diplomatique 2023 que le gouvernement de Tokyo a publié aujourd’hui. Un document dans lequel le Japon a notamment réclamé une nouvelle fois sa souveraineté sur les Dokdo.

    Dans un communiqué de son porte-parole, le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a formellement fait part de son opposition à la nouvelle revendication de Tokyo qui, dans son ouvrage, répète que les îlots sont son territoire inhérent historiquement, géographiquement et au regard du droit international. Dans le même temps, Séoul a appelé l’archipel à revenir sur une telle position.

    L’administration de Yoon Suk-yeol a également annoncé qu’elle continuerait à réagir fermement aux futures demandes similaires. Avant d’ajouter que le gouvernement nippon doit se rendre compte qu’une telle réclamation répétée n’aidera nullement non plus à établir les relations entre les deux pays, orientées vers l’avenir.

    Afin de partager son mécontentement, le ministère a fait venir aujourd’hui à son siège le numéro deux de l’ambassade du Japon à Séoul Naoki Kumagai.

  • Livre bleu diplomatique japonais : Tokyo ne mentionne pas la perception de l’Histoire des précédents gouvernements

    Comme il le fait en avril chaque année, le gouvernement japonais a publié aujourd’hui son livre bleu diplomatique 2023.

    Le ministère nippon des Affaires étrangères en consacre une partie à la question du travail forcé des Coréens dans l’archipel pendant la Seconde guerre mondiale. De fait, il y écrit que depuis l’installation de l’administration de Yoon Suk-yeol en mai 2022, la Corée du Sud et le Japon cherchaient à la résoudre rapidement via les communications entre leurs autorités diplomatiques et les tête-à-tête entre leurs dirigeants.

    Le livre évoque le fait que le gouvernement de Séoul a annoncé le 6 mars son propre plan d’indemnisation de ces « anciens ouvriers originaires de la péninsule coréenne », l’expression japonaise des victimes du travail forcé, un dispositif qui prévoit le dédommagement par une tierce partie.

    Cela dit, le rapport ne cite pas la position annoncée alors par le chef de la diplomatie nippone. En mars, Yoshimasa Hayashi a fait part de la continuité de la perception de l’Histoire des précédents gouvernements, dont la déclaration commune signée en 1998 entre les leaders de l’époque des deux voisins. Sans mentionner pour autant « les profonds remords et les excuses sincères du Japon pour les grandes souffrances infligées au peuple coréen par sa domination coloniale », offerts dans le texte par le Premier ministre d’antan, Keizo Obuchi.

    Dans la nouvelle publication aussi, l’administration de Fumio Kishida continue à revendiquer la souveraineté sur les îlots sud-coréens Dokdo, en précisant que la Corée du Sud les occupe illégalement, une phrase utilisée depuis 2018.

    Le livre décrit par ailleurs le pays du Matin clair comme un important voisin avec lequel Tokyo doit coopérer pour réagir ensemble à différents dossiers internationaux. L’an dernier, il a été qualifié tout simplement de voisin important.