Cette deuxième année du quinquennat de Park Geun-hye a elle aussi été marquée par un agenda diplomatique particulièrement chargé. Chef d’orchestre de la politique étrangère de la nation, Park a effectué six tournées à l’étranger pour visiter 14 pays. Elle a choisi l’Inde et la Suisse pour ses premiers déplacements de l’année. La chef de l’Etat y a fait une visite d’Etat du 15 au 22 janvier. Elle en a profité pour participer à l’assemblée générale du Forum économique mondial de Davos.

En mars, la locataire de la Maison bleue s’est rendue aux Pays-Bas et en Allemagne. A cette occasion, elle a participé au sommet mondial sur la sécurité nucléaire de La Haye et s’est entretenue avec son homologue américain et le Premier ministre japonais, en marge de cette conférence. A Dresde en Allemagne, elle a présenté son plan de réunification pacifique de la péninsule. Un plan qui fait état de trois importantes propositions en ce sens.

Deux mois plus tard, Park s’envolait vers les Emirats arabes unis pour la cérémonie d’installation de la cuve du réacteur nucléaire Barakah 1, le premier jamais exporté par Séoul. Sa tournée, en juin, dans trois pays d’Asie centrale - l’Ouzbékistan, le Kazakhstan et le Turkménistan - a permis d’élargir la coopération avec ces pays en matière de ressources naturelles. Elle a également aidé les entreprises du pays du Matin clair à s’implanter désormais dans un plus grand nombre de secteurs économiques de ces nations, allant des chemins de fer aux technologies de l’information, sans oublier l’environnement ou l’armement.

Autres moments forts de la « voyageuse Park », ses déplacements en Italie en octobre pour l’Asem, le sommet Asie-Europe, ceux en Chine, en Birmanie et en Australie le mois suivant pour un marathon de rendez-vous : le sommet de l’Apec, le forum de coopération économique de l’Asie-Pacifique, et ceux de l’Asean+3 et du G20. En décembre, elle a présidé le sommet spécial entre son pays et l’Asean, qui s’est tenu à Busan, dans le sud-est de la péninsule.

Park a également rencontré de nombreux dirigeants étrangers à la Maison bleue. Elle a reçu les chefs d’Etat ou de gouvernement de plus de 10 pays, dont les Etats-Unis, la Hongrie, le Canada, la Côte d’Ivoire et le Rwanda. Tous ces sommets ont porté pour l’essentiel sur la coopération économique et la sécurité. Cela a permis à Séoul de s’assurer un plus solide soutien de la communauté internationale à sa politique de réunification et de sécurité. La Corée du Sud a également élargi sa zone « d’influence économique » en concluant des accords de libre-échange avec notamment la Chine, la Nouvelle-Zélande et le Vietnam.

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3. Les élections locales, les législatives partielles et la défaite de l’opposition

4. L’administration Park Geun-hye et sa diplomatie multilatérale

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6. Séoul élargit son marché grâce à ses accords de libre-échange

7. Les échanges commerciaux franchissent la barre des 1 000 milliards de dollars en un temps record

8. Une fusillade à un avant-poste général près de la DMZ et la réforme de la défense

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10. Les exploits des athlètes aux JO d’hiver de Sotchi et aux Jeux asiatiques d’Incheon