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Le Premier ministre du Cambodge Hun Sen se sert de l’épidémie de COVID-19 afin de renforcer sa dictature. D’après le quotidien britannique The Guardian, les habitants qui ne respectent pas les directives sanitaires mises en place en mars dernier risquent d’être condamnés à une amende de 5 000 dollars ou à un emprisonnement de cinq ans. Ceux qui sont censés propager le virus intentionnellement peuvent passer jusqu’à 20 ans en prison. 

Un responsable d’un institut des droits de l’Homme a fustigé que les réglementations liées à la prévention risquent de surinterpréter les actes illicites et d’imposer des sanctions de façon arbitraire. L’homme fort cambodgien a souligné que la situation liée à l’épidémie était plus qu’alarmante, mais le Cambodge reste l’un des pays qui comptent le moins d’infections en Asie.