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Culture

Table de la région haute et froide de Pyeongchang (II)

2016-11-15

Séoul au jour le jour

Lorsque l’on parle de pomme de terre au pays du Matin clair, on pense tout de suite à la province de Gangwon. Les pommes de terre de cette région sont d’une meilleure qualité et d’ailleurs, celles de la ville de Pyeongchang sont particulièrement reconnues. 50 % des pommes de terre de semence distribuées dans le pays proviennent justement de cette ville montagneuse.
Comme la semaine dernière, « Saveur du terroir » vous invite à retourner à Pyeongchang afin de découvrir ses diverses spécialités en commençant par la pomme de terre.



Traditionnellement, la pomme de terre était considérée comme un produit agricole qui permettait d’assouvir la faim durant des périodes de mauvaises récoltes. D’ailleurs dans la province de Gangwon où il était difficile de cultiver le riz, la pomme de terre était l’ingrédient qui ne manquait jamais à chaque repas.
Durant la pause, les agriculteurs qui travaillent dans les champs s’amusent à préparer le « gamjagui » en se souvenant de leur enfance. Les pommes de terre cuites à la vapeur de manière traditionnelle appelée « samgutgui » attirent notre attention. On réchauffe les pierres au feu de bois, y étale les pommes de terre et y dépose les feuilles de mûrier. On couvre le tout avec de la terre et au bout de quelques heures, on y verse de l’eau. Les pommes de terre ainsi cuites à la vapeur sont particulièrement délicieuses car elles rappellent les souvenirs de l’enfance.

Alors quels sont les différents mets à base de pomme de terre que l’on nous propose ? Il y a tout d’abord le fameux « gamja ongsimi ». On les râpe, puis on fait une pâte avec l’amidon. Dans le bouillon limpide à base d’anchois séchés, de laminaires et de navets, on trempe les ongsimi préparés en petites boulettes. Il s’agit d’un plat bien chaud que l’on aime déguster notamment en cette période de l’année quand le vent froid commence à souffler.
Avec le reste de pomme de terre râpée, on fait la pâte que l’on divise en petits morceaux pour cuire à la vapeur avec les patates entières et les maïs. Ce « gamja bungsaengi » était un plat que l’on préparait souvent quand on ne pouvait pas s’offrir le luxe de manger du riz cuit à la vapeur durant les périodes difficiles.
Le maïs constitue aussi un des ingrédients typiques de Pyeongchang. Pour la préparation de « oksusujeonbyeong », par exemple, on fait une pâte très fine avec le maïs tourné puis on enroule dedans les morceaux de kimchi et les vermicelles.



Au sommet du mont Cheongok qui culmine à 1 300 m d’altitude, la température moyenne annuelle est de 5°C et on observe même encore du givre au mois de mai. C’est ici que l’on trouve le tout premier champ de légumes dans une région haute et froide du pays du Matin clair. On y cultive aujourd’hui un énorme champ de navets.
Quels sont les différentes spécialités faites à base de navet ? Pour apprécier sa texture bien croquante, on nous propose le « muchaenamul ». On coupe le légume en tranches fines puis on l’assaisonne légèrement avec du piment rouge en poudre. Le « mubap », le riz cuit à la vapeur dans lequel est ajouté le navet, est aussi un plat délicieux. Pour la préparation du bouillon de « eomuktang », la soupe des boulettes de chair de poisson, on ne manque pas d’utiliser le navet qui contribue à donner une saveur riche.

Est-ce que vous avez pu découvrir Pyeongchang à travers ses spécialités régionales ? Si vous avez l’occasion de visiter cette ville, essayez de les déguster.

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