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Culture

Tables sur la ligne de Janghang (II)

2016-11-29

Séoul au jour le jour

Visiter différentes régions permet de découvrir de nouveaux paysages, de nouvelles cultures et de nouveaux gens. Ce n’est pas tout. On peut aussi profiter d’une excursion pour apprécier la cuisine locale composée de spécialités faites à base d’ingrédients cultivés sur place. Comme la semaine dernière, nous vous faisons embarquer pour un voyage en train sur la ligne de Janghang.



Notre première destination est le village d’Onyang situé à proximité de la ville d’Asan, dans la province de Chungcheong du Sud. Les jeunes couples d’aujourd’hui préfèrent partir à l’étranger lors du tout premier voyage commémorant leur mariage, mais dans le passé, Onyang était un lieu très convoité pour le voyage de noce notamment grâce à sa source thermale appelée « Onyang oncheon ».
A l’époque, il y avait un plat que tout le monde ne manquait pas de prendre au petit-déjeuner : le « someori gukbap ». On cuit la tête de bœuf pendant quelques heures, puis dans un bol de riz cuit à la vapeur, on ajoute la soupe faite à base d’os et de tête de bœuf. Ce plat fortifiant rempli de protéines, de vitamines et de calcium est non seulement délicieux mais aussi efficace pour redonner de l’énergie.



Déplaçons-nous à Pangyomaeul de la ville de Seocheon. Ce village fut autrefois une zone grouillant de monde autour de ses marchés de bœuf et de tissu de ramie. Bien qu’il n’existe plus de gare aujourd’hui, on cherche cette zone pour déguster sa spécialité qui est le « dotorimuk », la gelée de glands. On passe des glands de chêne au mixeur, et on fait bouillir la fécule avec de l’eau et du sel. On remue doucement avec une grande cuillère pendant près d’une heure puis on met le contenu liquide dans un moule jusqu’à ce qu’il durcisse. On le coupe en forme de petit rectangle et on l’assaisonne légèrement avec de la sauce soja.
Avec la poudre de glands de chêne, on prépare le « jangtteok ». La préparation est toute simple : on fait la pâte avec la poudre de glands de chêne puis on y ajoute de la pâte de piment rouge, puis en fait la galette. Le goût est très léger voir fade, mais une fois découvert, on ne peut pas oublier sa saveur.
Le dotorimuk séché est utilisé comme ingrédient de différents plats d’accompagnement. Par exemple, si on l’ajoute aussi au « doenjangjjigae », le ragoût à base de pâte de soja fermenté, la soupe devient plus succulente.



Notre dernière destination est Janghang-eup de la ville de Seocheon. Ici, on nous accueille avec le poisson de la famille de cynoglossidae appelé « bakdae ». Avec les écailles du poisson bien séchées, on fait le muk. D’abord on les lave à plusieurs reprises dans de l’eau bouillante, puis on le cuit dans de l’eau utilisée pour préparer le riz. Après quelques temps, la gélatine se dissocie des écailles. On laisse refroidir et durcir l’eau pour faire le « bakdaemuk » qui est un plat pour accompagner de l’alcool traditionnel à base de céréales « makgeolli ».
Le « bakdaetwigim », le poisson frit, est un mets que tout le monde apprécie pour accompagner le riz cuit à la vapeur. Pour ceux qui aiment le goût pimenté, on prépare le « bakdaejorim », le poisson mijoté avec divers légumes assaisonné à base de pâte et de poudre de piment rouge.

Est-ce que vous avez apprécié notre voyage culinaire sur la ligne de Janghang ?
Si vous êtes au pays du Matin clair et que vous voulez un voyage lent et agréable en train, nous vous proposons de prendre la ligne de Janghang. Descendez à n’importe quelle gare qui vous attire, et découvrez une autre facette du pays du Matin clair !

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