Conformément à sa décision d’ouvrir la voie à des candidatures conjointes, le Comité international olympique (CIO) pourrait accroître sa pression sur Pyeongchang pour le persuader d’organiser ailleurs certaines compétitions.
Selon le quotidien américain The Chicago Tribune, il est bien possible que la nouvelle règle commence à être appliquée lors de l’édition 2018 des JO organisés par cette ville sud-coréenne. Si les épreuves de luge et de bobsleigh sont délocalisées dans un autre pays, la Corée du Sud pourrait économiser environ 110 milliards de wons, soit environ 81 millions d’euros.
Vous vous souvenez peut-être que le patron du CIO, Thomas Bach, avait auparavant évoqué la possibilité pour la Corée du Sud et le Japon de partager certaines épreuves. Tokyo accueillera les JO d’été en 2020. Il a alors précisé que certaines disciplines de Pyeongchang pourraient être délocalisées à Nagano, ville japonaise hôte des JO d'hiver en 1998, et celles de Tokyo dans une ville sud-coréenne.
Sans surprise, la province de Gangwon à laquelle appartient Pyeongchang et le comité d’organisation s’y opposent. Et les habitants de cette ville hôte ont eux aussi vivement réagi. Ils ont même évoqué la possibilité de rendre l’organisation des Jeux.
Malgré cela, le Comité international olympique annoncera la semaine prochaine le nom des 12 villes candidates où Pyeongchang pourra délocaliser quelques épreuves. Il demandera aussi à son comité d’organisation de lui donner sa réponse d’ici mars prochain.