Le Tripitaka Koreana ou « Palmandaejanggyeong » en coréen comprend en réalité 81 352 tablettes de bois, autrement dit ce nombre de textes dépasse le précédent référencement. C'est ce qu'a annoncé aujourd'hui l'Administration de l'héritage culturel de Corée du Sud.
Dans le cadre de sa numérisation, l'institution a confirmé que le recueil de ces écrits sacrés bouddhiques comporte 81 352 planchettes, soit 94 de plus par rapport au référencement réalisé en 1915. Parmi elles, 36 ont été créées sous la colonisation japonaise. En effet, le Japon a effectué deux impressions sur papier, en 1915 et 1937. Il a alors créé de nouvelles tablettes.
Ces productions récentes divisent le monde des experts sur leur statut en tant que trésor national. Pour l'institution, ces planchettes appartiennent au trésor national puisqu'il s'agit en effet de la restitution des tablettes abîmées. Mais pour certains experts, ces 36 textes devraient être traités à part étant donné qu’ils ont été fabriqués plusieurs centaines d'années après le Tripitaka Koreana.