La Corée du Sud et les Etats-Unis ont commencé hier matin leurs manœuvres annuelles « Ulchi Freedom Guardian » ou « UFG » dans un contexte particulièrement tendu. Comme chaque année, la Corée du Nord y a réagi violemment, en les qualifiant d’« exercices de guerre » visant à l’attaquer.
Tard dans la nuit, son agence de presse officielle KCNA a rapporté que la péninsule se trouvait en situation de crise imprévisible du fait de ces exercices inconsidérés. La télévision nationale KCTV a, elle aussi, menacé de contre-mesures sévères. Avant même le lancement des manœuvres, le Nord avait insinué la possibilité d’une nouvelle provocation pendant leur durée.
L’homme fort du pays, Kim Jong-un, n’est pas apparu publiquement depuis une semaine. De l’avis des experts, il observerait pour le moment l’évolution de la situation. Car Pékin lui a vivement demandé de cesser ses provocations. En plus de cela, les présidents chinois et américain se sont engagés à travailler ensemble pour trouver une solution au problème nucléaire nord-coréen.
Pourtant, on ne peut toujours pas exclure la possibilité d’une nouvelle bravade, comme il l’avait fait l’an passé. En 2016, le troisième jour des exercices, le Nord avait tiré un missile depuis un sous-marin.